Est-ce elle?
L’hiver est toujours bien là, décembre, ce mois à marquer d’une pierre blanche, et ses fêtes sont passés.
Nous nous sommes quittés dans le grand salon de Neuilly. Je ne vous ai pas oubliés. Vous comprendrez que je vous ait si vite quittés.
En effet, je ne pouvais perdre une seconde avant de retrouver celle que nous avons ensemble découverte sous le pseudo de «Vieille rousse». Flore, est son doux prénom.
L’état dans lequel ,j’étais au milieu de cette nuit mémorable m’avait induit en erreur sur elle. C’est en entrant dans la chambre d’amis de René-Jacques, puisque je peux désormais l’appeler ainsi, et de Dahlia son épouse, que je découvris combien je m’étais trompé.
Le parfum, lui ne m’avait pas induit en erreur, presque impalpable, mais si présent. C’est bien dans sa chambre que j’entrais. Je n’osai faire le moindre bruit, je désirais tant voir la belle endormie. Par chance, deux forts beaux réverbères éclairaient d’un halo laiteux ces lieux enchanteurs.
Des vagues mordorées aux longues ondulations recouvraient les draps d’une blancheur immaculée.
Léane, ( vous vous souvenez de Coach ), avait une fois de plus fait preuve d’un immense talent.
Faisant doucement le tour du lit, je découvrais ce que mes peurs de la veille m’avaient caché. Une peau presque blanche, parsemée de délicats éphélides, et un profil bien plus jeune que dans mon esprit. En fait ce visage apaisé par le sommeil montrait une superbe femme entre quarante-cinq et cinquante ans. Ce qui ne cessait de me réjouir, car je me voyais déjà vivre dix ans de plus en sa compagnie. On est fous quand on aime, et je l’aimais déjà d’Amour, du moins c’est ce que je crois.
Dans ma tête, l’éclair du coup de foudre était d’un roux flamboyant. Mais pas question de la découvrir en entier à cet instant, elle était pelotonnée sous la fine couette comme un enfant que sa mère vient juste de quitter. Jamais je n’aurais osé la réveiller, à peine déjà osée-je la regarder.
Le ciel sait qu’avec n’importe quelle femme je suis sans complexes, mais à cet instant, j’étais inapte à avoir la moindre pensée claire.
Il fallait toutefois prendre une décision car la nuit avait été épuisante. Je me décidai donc pour l’option de me coucher le plus prés possible de Flore, mais sans la réveiller.
Oui mais devais-je me déshabiller où garder gilet et caleçon?
Imbécile, tu viens de vivre une nuit de partouse, chez des partageuses « homologuées » et tu te poses de telles questions. L’amour ne te vaut rien. Hésitant toutefois un peu, je me déshabillai totalement et me glissai dans le lit.
Un petit soupir me fit craindre d’avoir réveillé Flore. Ce n’était que son subconscient lui indiquant une présence à ses cotés. Elle se tourna vers moi et se lova dans mes bras. Une douce chaleur m’envahit tandis qu’une érection comme je n’en avais pas connue depuis mes vingt ans me fut presque douloureuse.
Un bon morceau de courage allait encore m’ètre nécessaire pour ne pas la violer sur le champ et attendre son réveil. Et, trouver le sommeil ne m’allait pas ètre chose facile.
Mais finalement j’étais si bien et en un tel état de béatitude qu’en quelques minutes je dormais d’un sommeil qui, s’il n’était pas celui du juste, y ressemblait fort.
Quelle heure était-il lorsque je ressentis de tendres et tiédes enroulements autour de tout mon corps. Aucune importance, un moment de grande douceur commença, avant de s’envoler dans une effusion amoureuse qui pour ètre très classique n’en finit pas moins par une apothéose de bien-ètre.
Une fois de plus, au moment le plus parfait, une odeur de bon café chaud embauma la chambre avec l’apparition de Léane la fée de ces lieux.
Je me sentais merveilleusement bien. Mais pendant ce petit déjeuner plus que copieux. Il devait bien ètre en fait l’heure du déjeuner. Se présenter au moins un minimum allait ètre nécessaire.
Ce fut elle qui commença très simplement par un: « Votre nom m’a été indiqué Bathory, mais vous ne savez peut-ètre pas que je suis Flore? ». Je lui fis part de mon enchantement, et lui demandai de bien vouloir me tutoyer. Ce qu’elle accepta immédiatement.
Que de mal j’avais à cerner sa personnalité.
Dans la nuit, elle avait entrevu un vil esclave du sexe. De mon coté, j’avais eu un flash pour une partouzarde inconnue. Et à peine douze heures après, dans ce lit, nous devisions et mangions comme un couple des plus classiques.
Mais l’heure n’était pas encore aux explications, il fallait d’abord savourer ce moment de découverte. Ce qui ne tarda pas à se produire, lorsque sous le prétexte de rattraper une miette de toast échappée, je me penchais sur son petit mais ferme sein droit et commençait à le lécher. Qu’il était délicieux, encore tout plein de la chaleur de la nuit et de notre séance du réveil.
Il ne fallut que quelques instants pour qu’elle s’emparât de mon sexe manifestement pour lui redonner une posture plus flamboyante. Trois minutes plus tard, je broutais le minou de Flore qui ne manqua pas de se mettre en position pour une séance de dégustation commune. Sa jouissance fut rapide à venir, et mon plaisir suffisant pour que je la libère de son œuvre avant de souiller ses lèvres tendres.
« Nous voici bien différents!!! Vous du moins dit-elle ».
« Je ne suis pas si différent de mes habitudes, juste un peu perturbé par ce sentiment qui m’envahit, et loin de la nuit passée où je vivais pour la première fois et certainement la dernière un envahissant fantasme ».
« Je vois, je crois voir. Nous en reparlerons très vite. Maintenant si vous le voulez bien, je vais prendre un bain et me changer. Puis après que vous vous soyez vous-même remis en selle, nous irons rejoindre Maud et René-Jacques qui , je crois aimeraient encore vous dire quelque chose. Je m’en suis entretenue avec eux avant de quitter la soirée ».
Elle disparut dans la salle de bains. Je jetais un coup d’œil à ma montre, quinze heures. J’avais le temps de faire un saut chez moi pour me baigner et prendre une tenue plus adaptée. J’aurais même le temps de passer rendre cet uniforme qui ! euh ! Que! . Non, il valait mieux que je le porte au nettoyage avant de le ramener au loueur. Certes, il n’était pas prévu dans le contrat de le rendre nettoyé, mais, je passe sur les détails, il méritait un peu de soins avant d’ètre rendu. Je demandai donc à l’indispensable ( et si jolie ) Léane de prévenir Flore et quittai l’appartement.
Comme nous étions un samedi après-midi, la circulation était fluide, je pus donc tout régler assez rapidement et passai chez Jean propriétaire d’un petit restaurant très intime rue Pergolèse.
Je pris quelques nouvelles de Jean et m’enquis de savoir s’il aurait une petite salle privée disponible pour ce soir. Sur sa réponse positive, juste avant les fêtes les gens sortent peu, j’appelai René-Jacques pour lui proposer de les inviter, lui, Dahlia, Flore, et éventuellement Léane. Il me donna son accord de principe en précisant que ce serait une occasion de laisser un peu de liberté à Léane. Nous ne serions donc que tous quatre ce soir. Mais auparavant, nous prendrions l’apéritif à l’appartement.
Mon dieu que tout cela allait vite!!!!. Bon, un gros bouquet pour Dahlia, une superbe rose pour Flore, des chocolats pour Léane, et nous y voici.
Le coup de sonnette n’est plus ce tremblement d’hier!. Et voici une Léane en jeans et chemisier de satin noir. Cette fille pourrait mettre n’importe quoi sur son corps ( rien de préférence ) elle serait toujours aussi canon.
Et nous allons vers un petit salon équipé de fauteuils et canapés Queen Anne bien plus adapté à cet apéritif que le grand salon et ses lustres de cristal. Dahlia et René-Jacques sont chacun sur un petit fauteuil, un troisième est disponible, mais ils me font signe de prendre place sur un petit canapé à deux places où est déjà installée Flore.
Ils sont vus ici, de prés, et avec mon œil frais et dispos, bien plus jeunes que je ne l’avais pensé jusqu’à présent. René-Jacques et Dahlia n’ont à l’évidence pas la trentaine. Je suis encore plus surpris du déroulement de ces événements. Ils ont tous également mis des tenues bien plus décontractées que la veille. Adaptées à une sortie amicale et joyeuse.
Rapidement, René-Jacques me demande comment j’ai prévu notre repas, et me dit « Parfait, nous serons donc dans l’intimité pour parler, vous aurez bien la patience d’attendre quelque peu? ». Question de pure forme, mais qui relance encore mon travail de compréhension. Après tout tant pis, profitons de l’instant qui me laisse encore tout prés de Flore que je trouve à chaque instant plus belle.
Léane nous rejoint avec un plateau chargé de coupes de champagne rosé de Bouzy et de nombreuses petites gâteries. Elle se voit, sans se faire prier invitée à s’asseoir sur le dernier fauteuil, et nous commençons à deviser.
La conversation tourne un peu sur la politique, les faits divers et la vie people. Nous parlons sans ennui jusqu’à vingt heures. A ce moment, Léane nous prie de l’excuser et nous quitte. Mes nouveaux amis appellent leur chauffeur, et la Daimler anthracite nous conduit comme sur un nuage rue Pergolèse.
Jean, ayant compris que c’était pour moi une soirée importante nous reçoit comme des amis-princes.
Très fier de son établissement, prévu pour peu de convives, mais pour le meilleur de l’accueil et de la gastronomie, il nous fait visiter l’ensemble avant de nous conduire à notre petite salle du premier.
« Pour l’apéritif, recette secrète de la maison, je me suis permis de vous faire venir deux musiciens Tsiganes, mais ils vous laisseront ensuite en paix pour le repas, à moins que vous ne préfériez les garder? ». « Ce sera très bien ainsi, merci ». Et une fois de plus je suis plongé dans l’attente de ces confidences attendues.
Ces pratiquants de BDSM qui croyent que la douleur est un puissant ressort sexuel, ne savent pas assez combien le masochisme peut se réaliser dans les seules et uniques sphères du cerveau.
Qu’importe, l’ambiance est conviviale et feutrée, tout se passe bien, que demander encore.
Le dernier accord de violon est plaqué, le sommelier fait son entrée ( en fait c’est Jean le sommelier ).
Ici, point de carte. Jean propose selon son inspiration du jour, et rares sont ceux qui voyent nécessité à modifier ses œuvres.
- Château-Châlon, coquilles Saint-Jacques safranées.
- Bourgueil, carpaccio de bœuf au roquefort.
- Sorbet de mirabelles à l’eau-de-vie du même fruit.
- Vôsne-Romanée 1996, fromages variés.
- Krüg cuvée spéciale, macédoine de fruits frais sur sorbet surprise.
Pendant que nous commentons, Jean remets une bûche dans le petit feu de cheminée qui complète si bien le cadre à la fois luxueux et familial de l’endroit.
Nos verres sont prèts, nos entrées servies, nous voici pour la première fois vraiment entre nous. Et je suis plutôt content d’avoir pu faire en sorte que cette première se passe dans un terrain neutre. J’eus été beaucoup moins à l’aise dans l’appartement de Neuilly.
Attaquons les coquilles, et respectons le court silence d’usage en début de dégustation.
Enfin, René-Jacques se décide à parler. « Nous sommes Dahlia et moi des libertins dans le plus noble sens du terme, et nous pourrions ne rester pour vous que cela. Toutefois, un élément jamais encore connu dans nos distractions m’amène à réviser ma position habituelle. Je ne sais trop par où commencer, car en fait il y a cet élément et un ensemble de choses que cet élément, si vous l’intégrez, changeront fondamentalement dans votre vie ».
Où voulait-il en venir, en moins de vingt quatre heures, n’avais-je déjà pas vécu presque une demi-vie?.
« Je vais en premier lieu avancer en terrain solide. Ce n’est pas anodin si, au lieu de vous laisser Flore et vous partir seuls vivre une soirée amoureuse, j’ai accepté votre invitation pour nous trois. N’avez vous au sujet de Flore et Dahlia remarqué rien de particulier? »
Je fis semblant de finir de déguster mon Château-Châlon pour rapidement faire un discret tour d’horizon.
« Il faut bien dire cher René-Jacques, que ces deux femmes partagent une rare beauté, un grain de peau follement appétissant et une grâce innées. N’était ce que je dois à la grande jeunesse de Dahlia, on pourrait les prendre pour deux soeurs ». Ouf pas facile cette pirouette! .
« Vous n’en ètes pas loin Bathory, Flore est ma belle-mère ».
Tempête sous un crâne, vent de force huit! . Une partouze familiale, un milieu dépravé, la descente aux enfers. Que m’arrive t’il. Flore a l’air très grave et concentrée sur mes réactions.
Immédiatement, René-Jacques reprends la parole.
« Je sais ce que vous pensez. Vous faites erreur. La mère de Dahlia n’était avec nous hier soir que par accident, nous y reviendrons. Elle ne participe en rien à nos habituelles distractions, et vous avez été le bénéficiaire d’un hasard fortuit qu’elle vous racontera par elle-même si vous nous pardonnez et lui en laissez l’occasion ». Un ange concupiscent passa!!!! « Votre pardon me sera signifié si vous m’appelez désormais simplement Jacques ».
Ne pas laisser les Saint-Jacques refroidir, elles ne sont que poëlées quinze secondes de chaque coté.
« Jacques, merci de votre confiance passée et à venir. Flore, mes félicitations pour la perle que vous avez créée, croyez que je saurais attendre, et que j’essayerais de comprendre ».
« Oui, je pense que la première marche est gravie, je laisse à Flore le soin de vous exposer nos problèmes plus tard. Mais pour le moment, buvons aux nouveaux tourtereaux et continuons à profiter au mieux de cet excellent repas ».
J’appris entres autres en cours de soirée que la flamboyante compagne de ma nuit passée vivait sur la côte à Sanary-sur-mer, le certainement futur Saint-Tropez, et n’était que de passage impromptu à Neuilly.
C’est ainsi que lorsque le chauffeur de Jacques et Dahlia fût rappelé pour le retour, je pus offrir le gîte a Flore, ce qu’elle accepta sans manières exagérées. Nous nous quittâmes donc devant l’hôtel particulier pour reprendre ma voiture direction mon petit, mais confortable logement de l’ïle Saint-Louis.
Je fis à Flore les honneurs de l’appartement, ce qui ne demanda qu’un court instant puisque ce n’était qu’un deux pièces-terrasse au septième étage à la pointe du quai Bourbon. Je sentais qu’avant de passer à une plus ample connaissance de nos corps surchauffés par le désir, Flore voulait mettre quelques détails au point.
C’est donc dans le salon que nous prîmes place avec chacun un jus de goyave bien frais à la main.
Flore parla enfin, c’était une grande qualité, elle n’était pas bavarde. Mais c’était aussi génant alors que dans mon esprit tant de questions étaient en suspens. « Bath, Je pense qu’il est important de te dire une chose et une seule. Qui appelle une réponse et une seule. Pour tout le reste, nous avons selon ta réponse de longs moments devant nous ».
« Ne me fais pas languir, je t ‘en prie ».
« Hier soir, je suis venue aux toilettes, oui, malgré le luxe de leur logement, mes enfants n’ont que ces toilettes pour le moment. Je ne faisais pas partie du petit raout. Je t’ai vu, j’ai vu tes yeux, j’ai senti quelque chose d’irréel. C’est pourquoi j’ai pris mon temps, puis agi de sorte que je puisse avoir l’occasion de chercher et de comprendre. Mon introspection n’est pas finie. Mais voilà. Je suis libre comme l’air, sauf que tu m’as absorbée, et que je crois que tu es ferré.
Pour aujourd’hui donc, je ne te déclare qu’une chose. Je sais que tu es un individualiste sensuel et incapable de tuer tes pulsions. Aussi, je me déclare prète à vivre une liaison avec toi, te laissant participer à de nouvelles aventures, t’accompagnant si tu le désire. Il y a deux conditions irrévocables. D’un, tu n’embrasse jamais sur la bouche quiconque autre que moi. De deux, jamais personne d’autre que moi n’as droit à ton sperme qui toute notre liaison durant m’appartient ».
Parodiant Corneille dans l’épisode des Horaces et des Curiaces, que vouliez-vous qu’il fit.
Je me jetais à son cou, humais son envoûtant parfum, et, avais-je toute raison gardée, promit.
Et puisque j’étais serré contre elle, tendrement enlacé, pourquoi ne pas déboutonner un peu son chemisier. Hein, pourquoi pas. Eh!, je savais déjà que Flore était en pleine forme physique, mais elle n’avait même pas besoin de soutien-gorge. Comme elle n’en avait pas besoin, elle n’en avait pas mis. Différents du matin, tiédes et tendres, le soir ils étaient frais et fermes. Les larges aréole en étaient assez claires et les téton fort bien érigés. Désirait-elle savoir s’il en était de même avec Marie-Ange ( Je vous présente. Depuis une vingtaine d’années, mon valeureux engin se nomme Marie-Ange, et je crois qu’elle ne s’en plaint pas ). En effet, une main sure d’elle venait de se poser sur le curieux faux pli que faisait alors mon pantalon au niveau de la braguette. J’embrassai Flore avec fougue, puis descendit doucement mes lèvres vers son sein gauche faisant tourner ma langue autour du nerveux téton. J’en profitai pour continuer l’ouverture de son corsage tandis que ma ceinture me semblait se relâcher.
Et zut, le téléphone.
« Bonjour, Maud à l’appareil. Peut-ètre après vos frasques d’hier soir ne vous souvenez-vous pas de moi ? ». « Quel plaisir, comment pourrait-on vous oublier! ». Hum modérons, Flore est à coté de moi!!!
« Que puis-je pour vous chére amie? ». « Je crois vous avoir parlé d’un proche contact. J’aimerais qu’il ait lieu au plus vite. Un affront à venger. Seriez-vous disponible après les fêtes? » . « Avec plaisir, proposez, je vous écoute ». A ce moment, je mis le haut-parleur du combiné afin que Fore ne put penser que, déjà, j’avais des choses à lui cacher. « Et bien, prenons donc un verre à la Coupole le trois janvier vers dix-neuf heures? ». « C’est bien noté, mais verriez vous un inconvénient à ce que je vienne accompagné? . Pas de ma maman bien sûr ». « Si votre compagne, où compagnon a les idées larges, je n’y vois aucun inconvénient! ». Je vis Flore opiner. « Parfait, c’est donc noté, je vous embrasse et vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année ». « A vous de même, je me fais une joie de cette rencontre ».
Cet intermède ayant quelque peu freiné provisoirement notre élan, je resservis un verre à Flore, et lui proposai de regagner la chambre ».
Nous étions déjà à moitié nus, ce fut donc un jeu rapide et amusant de courir autour du lit pour ôter dans le plus grand désordre et les fous rires ce qu’il nous restait de vêtements. Et rien que la vue de la peau diaphane de Flore me remit en état de parfait fonctionnement.
C’est en me blottissant dans ses bras comme un bébé que je découvris le petit plus qui acheva de me rendre esclave de cette déesse. Flore, telle les plus grandes beautés du dix-neuvième siècle, et défiant la mode esclavagiste imposée par les laboratoires de chimie en manque de ventes, arborait fièrement deux aisselles ( pardonnez le mauvais jeu de mots, titre de ce chapitre ) ornées d’une toison d’or de rêve.
Une femme entière, noble et fière était le centre de ma vie, de mon corps, de mon esprit. Elle était La création, moi la créature.
Nous pouvions enfin nous découvrir en détail, dans une véritable intimité. Nous ne manquâmes pas un iota d’exploration de nos corps respectifs. D’abord par l’ivresse olfactive, qui bestialement nous rapprochait comme des bêtes en rut. Puis par la vue qui nous enchantait sans cesse. Par le toucher enfin qui ne pouvait qu’amener l’excitation toujours plus haut, jusqu’au point de non-retour où la pénétration devait forcément se produire pour, par une extraordinaire accélération de nos frottements, mener à un orgasme violent.
Nous n’en étions pas encore là où le destin nous ménerait peut-ètre. L’amour physique agrémenté de ses plus subtils raffinements.
Passons les fêtes de fin d’année en découvertes simples et délicates. Si vous le voulez, Flore et moi, Maud ( elle promet d’ètre chaude apparemment !!! ),et les autres, vous conduiront peut-ètre plus loin?.
J'ai même appris un mot ! Ephélide.
Au prochain chapitre,
Copacabana
je suis totalement seduit....
possibilité de se rencontrer lors de ta prochaine visite à bruxelles???