Fôret-vierge

Bruxelles.

La vie de château n’est pas si désagréable lorsque l’on peut se glisser sous une couette épaisse. Car il faut bien dire qu’en janvier, lorsque le vide se fait, et que seules restent des braises dans les cheminées , ce ne sont pas les grandes chaleurs sous des plafonds perchés à quatre mètres.

Bonne occasion pour un gros câlin sous la couette. De bons baisers tendres, deux corps qui se donnent leurs calories sans compter. La couette qui se regonfle sous l’effet des mouvements en-dessous, et qui elle aussi se charge de bonnes calories. La pointe des seins de Flore qui durcit d’abord sous le froid, puis sous l’effet du désir et du plaisir. Les sexes qui frémissent et se tendent l’un vers l’autre. La lente pénétration dans l’antre humide. Les va et vient lents et profonds, puis plus rapides. L’explosion de jouissance enfin, et ce départ vers le grand vide encastrés l’un dans l’autre comme si l’on n’était qu’une seule et unique boule de bonheur.

Les ablutions du réveil furent rapides, nous ferions mieux plus tard au chaud dans l’île Saint-Louis. Pour le moment, Jacques et Dahlia nous attendaient devant un brunch dressé prés d’une cheminée où crépitait un magnifique feu. Le moment des révélations arrivait-il?

Nous ne étions que fort peu vus la veille, en fait, j’avais même l’impression qu’ils n’avaient pas participé à la séance concoctée par Maud.

Je fus donc fort surpris lorsque Jacques me dit que cette soirée avait été entièrement mise sur pied par Dahlia, Maud et lui. «  Mon cher Bathory, vous, êtes entré dans la partie. Je vous avais prévenu que vous vous engagiez dans une aventure qui peut-être sans retour. Ce matin est votre dernière chance de reprendre vos billes et de vous retirer sans trop de risques ». Je n’avais pas d’alternative. « Flore est plongée avec vous dans ce je ne sais quoi qui semble tant vous tourmenter. J’aime Flore, j’ai tout mon temps, je demande à être partie prenante à cette aventure ».

« Je le pensais, mais désirais avoir toute incertitude levée. Nous n’allons pas jouer aux trois mousquetaires, où à la secte mystérieuse. Voici ce dans quoi vous vous êtes lancé ».

C’est ainsi qu’il m’expliqua que tout où presque venait de son métier et sa vocation de mentor du ministre de ……., et de l’erreur qui avait été faite de laisser le ministre participer à l’une de leurs soirées où un inconnu, soit à la solde de l‘opposition, soit désirant vendre un peu de scandale, avait réussi à s’introduire. Ce, où pourquoi pas cette, X, avait tout juste commencé à tâter le terrain pour voir si ses informations étaient suffisamment inquiétantes, le jour mêmeoù ma lettre leur était parvenue. C’est entre autres pourquoi j’avais été si vite reçu, car je faisais dés lors partie des personnes à surveiller. Peu tendres pour mon amour-propre, et mon intelligence, et grâce aux informations reçues par le biais de Flore, ils avaient vite pensé que je n’avais pas l’esprit suffisamment tordu pour me jeter aussi profondément dans la gueule du loup.

Au fond, c’est vrai, je serais l’avant-poste idéal!!!! Mais je n’étais qu’un inconnu avant le vingt-deux décembre. Par là-même, je ne pouvais avoir directement participé activement à la première phase.

Si, me dit Jacques, les choses se précipitaient, c’est qu’une soirée se préparait à Bruxelles. Il fallait donc absolument y être, car, d’une part les habitués de chez nous seraient moins nombreux, donc plus aisément repérables. D’autre part, il fallait veiller à ce que rien ne filtre vers le conseil de l’Europe.

Jacques et Dahlia prenaient le Thalis dans deux heures. Il me fût demandé si je voulais bien, avec Flore, les rejoindre un peu plus tard en voiture. Ne pas avoir à dépendre des taxis où voitures d’ambassade où du parlement pourrait être très utile.

Nous reprîmes la Morgan pour l’île Saint-Louis. Là, nous prîmes à deux dans la baignoire, un bain bien chaud durant lequel Flore agaça un peu ma verge entre ses deux pieds aristocratiques, cependant que je rendais à ses sein les honneurs qui leurs étaient dus.

Sachant que nous pourrions nous reposer confortablement ( aux frais du contribuable Français ) au Hilton de Bruxelles, je décidai de partir tout de suite. Il ne faut quand tout va bien que moins de trois heures pour l’intégralité du voyage. Nous prîmes ma Laguna plus discrète que la Morgan, et permettant le cas échéant de la partager avec Jacques et Dahlia, car la Morgan est vraiment le véhicule le moins adapté du monde pour le transport de plus de deux personnes, nécessairement amoureuses de surcroit eu égard à l’étroitesse du véhicule et son absence quasi totale d’un chauffage minimal. Je ne vis pas passer le voyage, Flore ayant l’attention de s’occuper gentiment de mon entre-jambes durant presque tout le parcours, ce qui au début de l’autoroute A1 ne manqua pas d’attirer l’attention de quelques routiers bien placés du haut de leurs cabines pour voir ce qui se déroule dans les voitures voisines. Je soupçonne que certains se repassaient l’information via la C.B. tant ils me semblaient nombreux à tenter de rester à notre hauteur.

Nous étions attendus au Hilton par les enfants ( eh! Oui, contagion de Flore, voici que je commençais à les nommer ainsi ). Il était juste temps à notre arrivée pour faire monter les bagages et s’installer à table devant un étonnant « zizi-coincoin », succulent et léger apéritif à base de jus de citron et de curaçao bleu. Nous fûmes mis au courant du programme du lendemain. Ces dames avaient quartier libre le matin afin de faire du shopping. Pendant ce temps Jacques m’expliquerait les rôles des divers protagonistes de notre aventure. Nous nous retrouverions tous quatre pour le déjeuner ( dîner ici ) sur la grand-place au T’Kelderke, restaurant-caveau idéalement placé. L’Après-midi serait consacré à des serre-paluches de rigueur à l’ambassade de France. Le soir, souper au restaurant Franco-Russe « Le grand Mayeur » place du grand Sablon, avec son orchestre tzigane si entraînant. Et ensuite………

Comme vous le savez, depuis de nombreuses années, l’atomium de Bruxelles est fermé au public, et en travaux pour rénovation. A ce jour, la plupart des boules sont en cours de démontage, et quatre d’entre-elles ont retrouvé et même nettement amélioré leur aspect d’origine. Le chantier est gardé jour et nuit par quelques policiers, et les bosquets alentour attirent un public comparable à celui de notre bois de Boulogne. Le gros avantage actuel du lieu est de réserver énormément de places de stationnement, et d’être légèrement à l’écart des passages du fait de sa situation en bout d’allée.

Ce soir, les barrières de sécurité ont été avancées, les forces de l’ordre sont un peu plus nombreuses, et filtrent les véhicules d’invités privilégiés qui comme nous sont censés se rendre à une soirée où le problème du non de la France et des Pays-bas seront évoqués hors du cadre formel du Parlement.

En fait, l’une des boules récemment rénovées a été aménagée en salle de réception pour un buffet et un bal dignes des plus belles soirées Viennoises ( n’est-ce pas l’année Mozart? ). Et derrière le buffet, l’un des escalators à été remis en fonctionnement pour mener à ce qui sera bientôt, dans une autre boule, un ensemble de petites salles de réunions encerclant une salle de congrès d’une centaine de places.

Pour l’instant, toutes ces pièces ont été abondamment moquettées, surchauffées, et remplies d’un nombre incalculable de coussins tous plus doux les uns que les autres.

Après la cuisine roborative du midi, sous les accents du violon, nous avons ce soir soupé léger. Ainsi nous n’aurons ni à nous jeter sur le buffet, ni à passer pour des mufles en refusant tout ce que l’hospitalité Belge mets à notre disposition. Nous serrons moultes et moultes mains, sommes reçus comme si nous étions le ministre lui-même. Il fera bien sûr une apparition dans la soirée, car si nous voulons ferrer notre poisson, il nous faut autre chose que des ersatz. Les vêtements les plus chauds commencent à tomber, direction le vestiaire. La majeure partie des mes désormais têtes habituelles est présente, dont Maud dans une impressionnante tenue. Tenue à la fois très habillée, et donnant l’impression qu’elle est nue. Sa prestance freinant toutefois toute velléité d’agir comme s’il en était ainsi.

Le ton des conversations commence a monter, ainsi que la température dans cette salle du buffet. Les vêtements se font de plus en plus légers. Nous sommes convenus, notre petite famille et Maud de, ce soir, agir le plus séparément possible afin d’être partout à la fois. C’est ainsi que nous ne nous dirigeons qu’à intervalles irréguliers vers l’escalator menant à la boule des luxures.

Etant le moins connu, je pars le premier à la découverte, d’une part pour laisser à mes amis le temps de parler le plus possible en bas, d’autre part pour pouvoir en tant que nouveau dans ce groupe questionner et découvrir sans attirer trop l’attention sur ceux qui m’accompagnent. A première vue, le seul manquant parmi mes connaissances marquantes, est chauve. Cela ne retire que peu de probabilités. D’autant que rien ne prouve que notre X agisse seul. Le petit couple de lesbiennes est là et bien là, et pour le moment, à tort certainement, c’est elles qui attirent le plus mes suspicions. En effet, leur petit jeu permet, grâce à ces messieurs toujours subjugués, des invitations permanentes d’une part, et leur offre une intimité et des ouvertures sur les lieux inégalables. De plus, jouant habilement sur l’effet qu’elles produisent, elles sont le plus à même de faire parler un grand nombre d’hommes. Pour le moment, la plus foncée de chevelure est en train de donner un spectacle excitant au possible, en faisant mine de se refuser à sa compagne, et en mettant trop souvent pour être honnête sa main dans sa petite culotte noire. Cet exercice masturbatoire attire les regards concupiscent de presque tout le monde, et en arrive presque à me faire oublier pourquoi je suis ici.

Un jeune attaché d’ambassade noir n’en peut plus, et, se cachant à moitié derrière une structure métallique, sort un instrument d’une taille qui me semble colossale. Instrument qu’il commence à astiquer avec une application remarquable. Peu habitué à ce genre de spectacle, je me demandes combien de temps saura-t’il se retenir, et surtout quel effet visuel peut bien faire du sperme éjaculé sur une peau si noire. Maud avait le veille récolté toute la production de ses magnifiques étalons, et je n’avais donc pu me faire d’idée à ce sujet, mais j’avais remarqué qu’ils semblaient avoir une capacité de production bien supérieure à celle que j’avais constatée chez les blancs.

La salle commençait à bien se remplir, et le personnel de service ( loin d’égaler Léane ) ouvrait quelques unes des pièces transformées en alcôves. Aujourd’hui, il semblait que nos deux amies ne désirent point s’isoler pour leurs petites affaires privées. Cela veut-il dire qu’elles ont envie de nous offrir un bien croustillant et aguichant spectacle, où qu’elles désirent rester en position de surveiller les va et vient des participants?. Toujours est-il que ces embrassades qui commencent avec la douceur de leurs lèvres charnues et ces petits attouchements bridés sont d’un érotisme torride. Vont-elles rester une fois encore seules au monde parmi la foule, où au contraire lancer un mouvement.

 

Je pense à la deuxième option, car si elles sont notre homme, elles vont chercher, dans ce cadre plus hétérogène que d’habitude, à élargir le cadre de leurs informations. De fait, à peine voient-elles Flore émerger de l’escalator qu’elles lui font d’immenses sourires d’appel. Mais celle-ci a déjà partagé leurs plaisirs la nuit dernière, et je gage qu’elle préfère revenir à des joies plus dans ses normes de pensée. Elle leur rends leur sourire et se dirige vers, mais oui, je ne l’avais pas vu, l’ignoble Durand. Il est vrai qu’il se cache un peu ce soir. Après son affront public de la nuit passée, il à certainement du se faire tirer par l’oreille pour venir ici. A moins que la crainte de la perdre et la jalousie l’aient poussé à suivre Maud, où encore comme semblent le penser mes amis, qu’il fasse partie du complot.

Pendant ce temps, nos amies Daphnys et Chloé ont attiré dans le nid de coussins qu’elles ont réchauffé, une adorable jeune Flamande blonde comme les blés. Daphnys l’embrasse goulûment, pendant que Chloé lui lèche délicatement le mollet droit. La tête de Chloé semble monter comme un serpent vers le puits d’amour de la jeune femme. Soudain, la main droite de Daphnys s’empare d’un sein , et la langue de Chloé darde vers le clitoris de la blond Flamande. Celle-ci se mets à gémir doucement, puis à respirer sur un rythme de plus en plus saccadé. Le noir n’est plus derrière son poteau, mais affalé au pied, une main engluée de sperme. Encore un qui ne sait pas prendre le temps nécessaire à l’accomplissement du vrai plaisir. Mais voici la surprise qui mets en joie l’assemblée. Ici, au pays du Mannekenpis, Chloé fait la découverte, qui d’ailleurs semble l’enchanter d’une particularité intéressant de la jeune Belge. C’est une véritable Femme-fontaine qui inonde le visage de Chloé d’un liquide blanc aux reflets irisés. Chloé se lèche d’abord les lèvres avec appétit, puis approche son visage de Daphnys qui l’embrasse passionnément. Je ne suis pas le seul à applaudir. Et je vois dans son coin l’attaché d’ambassade qui regrette amèrement de n’avoir su retenir son plaisir jusqu’à ce moment.

Ce qui semblait alors ne devoir être qu’un petit intermède devient le centre d’intèret principal du lieu. De nombreux hommes se précipitent qui pour essayer de goûter un peu du précieux liquide, qui pour tenter d’offrir ses faveurs à la jeune femme. Celle-ci finit par accepter de se laisser entraîner vers une alcôve par quatre jeunes diplomates. Eclectique, et bien sympathique. On ne dira jamais assez combien les Belges sont plus ouverts que nous, eh oui, même les Flamands.

 

Jacques passe à proximité, et, faisant mine de ne pas me connaître, arrive toutefois à me désigner un grand homme mince et un peu ridé dont il semble vouloir que je m’occupe. Très bien tout ça, mais si je suis un peu bitophile, je n’ai aucun goût personnel pour l’homosexualité. Comment traiter ce problème. Suis-je bête, il suffit de le traiter le plus simplement du monde, comme si, ce qui est peut-être le cas, cet homme était un hétérosexuel seul à qui j’aie envie de parler parce que nous sommes là pour ça et qu’il est le plus proche de moi. Je me présente donc rapidement comme étant un chef d’entreprise de province Française, et en espérant qu’il ne désire pas en savoir plus. Et, tout naturellement, je lui demande ce qu’il pense du joli spectacle auquel nous venons d’assister.

Hélas, l’homme me réponds que si cette attraction est bien sympathique, elle ne corresponds en rien à ses préférences qui en font quelqu’un qui n’aura jamais d’enfant. Bon, il ne reste qu’à gérer cela au plus juste. Pour ne rien arranger, Flore doit connaître l’individu, car je la vois au loin me regarder avec un sourire malicieux. L’avantage de la situation, c’est qu’au moins pour engager une conversation, il est tout à fait ouvert. A ski, j’étais doué pour le dérapage contrôlé, ici il va me falloir contrôler les dérapages.

Que nous réserve encore Bruxelles?

 

 

 

 

 

Lun 9 jan 2006 3 commentaires
Argh ! Ca s'arrête au moment critique ! En plus, le noir de service a un peu baclé sa prestation ! Flore est toujours aussi belle...Vivement la suite :-)
Copacabana
Copacabana - le 30/01/2006 à 22h24
je te rajoute dans mes liens
Laeti369 - le 31/01/2006 à 12h33
Bonjour, trop court le texte, j'en suis resté sur ma faim.
Et Bruxelles est une ville pleine de surprise comme tjs.
Moi j'ai créché à Ixelles, maintenant je suis en wallonie à plus ou moins 80km de la belle Bruxelles. Je fais comme Leati, et oups dans mes liens de mon blog
furyo69 - le 25/02/2006 à 09h39