Samedi 7 janvier 6 07 /01 /Jan 16:26

Strasbourg.

 

Je délaisse les autoroutes en partie pour profiter du si merveilleux spectacle d’un parcours en Ardennes. Nous avons donc pris la direction de Charleroi où nous nous sommes perdus plus d’une demi-heure dans la fort laide zone industrielle. L’incessant bavardage de Georges m’avait fait omettre de simplement allumer le GPS. Nous finîmes par trouver la route de Rocroi, puis de là par prendre la merveilleuse route des Dames de Meuse et la vallée du Semois jusqu’à Bouillon. Qui n’a pas visité cet endroit ne peut se faire une idée de la beauté grandiose de la nature Ardennaise.

Bien sur, afin d’arriver avant la nuit à Strasbourg, nous prenons ensuite par Metz et les autoroutes.

Georges papote, Georges papote. Derrière Molly et Flore arrivent à tenir une petite conversation à voix basse, mais moi, je suis bien forcé de subir, d’abord les peines de cœur de Georges, puis les ambitions politiques de Georges. Bien sûr il ne faut pas oublier les ennemis politiques de Georges!!! Contre mauvaise fortune bon cœur, et puis dans toutes ces petites histoires qui ne feront pas la « Grande », il y a peut-être des indices à glaner. En effet, avec Georges, des « untel a dit à untel, untel a fait, untel a écrit…. » il y en a des milliers.

Et que cela fait du bien quand le bagagiste vient nous ouvrir les portes à l’hôtel. Un petit moment de silence. Et malgré tout ce verbiage, je n’ai rien appris de neuf. Flore aura-t’elle eu plus de succès?

Nous verrons bien ce soir dans l’intimité de notre chambre, car pour une fois, après le restaurant, nous aurons une nuit rien qu’à nous.

Dois-je vous décrire la « Maison Kammerspiel » ce merveilleux bâtiment à colombages, situé au pied de la cathédrale. C’est vraiment un incontournable de Strasbourg à coté des « Vierges Folles » et des « Vierges Sages » qui intriguent tant les visiteurs de la cathédrale.

 

Nous nous installons donc, et allons rejoindre nos amis ainsi que Jacques et Dahlia dans une adorable pièce voûtée réservée à notre attention.

Ce soir, nous allons au plus simple, les spécialités de la maison.

Le foie gras de canard d’Alsace au gewurtztraminer, la choucroute aux trois poissons, le sorbet mirabelle. Le tout arrosé d’un excellent gewurztraminer sur lie. La conversation va bon train, et grâce au blanc est fort gaie et intéressante. Enfin un petit indice. Georges, finalement émoustillé par Molly et le vin, ne sait retenir sa langue. Il nous avoue suivre la tournée du ministre pour une raison proche de la nôtre. Une ministrable, où pourquoi pas présidentiable, de son parti, aurait reçu une lettre anonyme dans laquelle « on » aurait dit être au courant d’une aventure avec notre ministre. Malgré les questions de Molly sur ce sujet, nous préférons ne rien dévoiler à Georges, il est vraiment trop bavard. Mais désormais, nous ne raterons pas une occasion de nous informer de ses éventuelles découvertes.

 

Vers vingt-deux heures, nous montons enfin vers nos curieuses chambres si basses de plafond. Minuscules, avec de toutes petites fenêtres aux carreaux multicolores, ces chambres sont adorables. Et la couette de plumes de canard, énorme, est une véritable invite à la débauche. Je ne peux me retenir de pousser Flore dessus toute habillée. Comme un fait exprès, ses mains tombèrent sur un oreiller qu’elle me lança à la figure et commencèrent deux bonnes minutes de bataille d’oreillers et polochon au cours desquelles elle perdit ses chaussures, et moi ma veste. Je réussis à la plaquer sur le lit, et tout en la maintenant des deux bras, je passais le tête sous sa jupe, embrassant ses cuisses avec ferveur, et remontant le tête tout doucement vers la foret où j’aime tant à promener mon visage. A la faveur de l’heure, elle fit mine de se calmer et de s’assoupir. Je n’étais pas dupe, aussi, je jouai le jeu jusqu’au bout mettant à forte contribution une langue qui heureusement ne s’était pas aujourd’hui fatiguée autant que celle de Georges. A mon grand plaisir, même les abords de son puits d’amour si doux et chaud étaient déjà fort humides de désir. Je décidai de prendre sur moi-même, pour tenter de lui offrir un cunnilingus, jusqu’à obtenir d’abord quelques contraction quelle ne put réussir à cacher, puis un orgasme long et puissant, mais plein d’apaisement.

Elle fit alors semblant de s’éveiller, et je commençai à la déshabiller. A ma charge, il faut bien dire que je ne pris guère soin de ses habits que je jetai hors du lit sans ménagement. Lorsqu’elle fut totalement nue, je pris quelques instants pour admirer son corps dans toute la plénitude de sa beauté. Puis je me penchai à nouveau sur elle pour l’embrasser des pieds à la tête. Mais elle ne me laissa pas le temps de terminer. A peine en étais-je arrivé à ses seins d’un blanc laiteux parsemé de coquines taches de rousseur, qu’elle commença à déboutonner ma chemise, puis mon pantalon qui allèrent rejoindre ses vêtements sur le sol moquetté d’un épais velours marron. Sachant mon impatience, elle décida de me faire lanterner un peu en passant sa main pour de lentes et effleurantes caresses qui ne firent qu’exacerber mon désir.

Quand enfin, elle finit de me déshabiller, je la pénétrai avec le plus de douceur possible, et nous fîmes l’amour avec énormément de tendresse et de douceur. Flore eut le bon goût de manifester son plaisir à peine quelques secondes avant que je ne me vide avec délices en elle. Epuisés, nous nous endormîmes presque instantanément tendrement enlacés.

 

Tant pis pour vous, juste de gros câlins ce matin, nous n’avons hélas plus vingt ans et notre rythme est quand même assez soutenu. Alors, c’est caresses, tendresse et bon bain moussant à deux dans une gigantesque baignoire glissée sous les combles de l’hôtel. ( Il a du falloir une grue et un démontage d’une partie du toit pour l’apporter ici?? ) . Mais il serait si dommage se ne pas en abuser. Et de plus après une journée programmée repos et promenade, Georges nous a promis une « chaude » surprise pour ce soir. Je sais déjà que rentrés à Paris, une soirée « transsex » est prévue, mais pour Strasbourg tout est entre les mains de notre ami.

Il a déjà beaucoup fait dans le passé pour le patrimoine culturel de la ville, ce soir m’a t’il chuchoté « C’est Cul-turel ». Eh oui, il ne fait pas toujours dans la finesse après quelques agapes.

 

A ce soir, quelque part dans Strasbourg pour la surprise de Georges?

 

 

 

 

 

 

Par bathory - Publié dans : foret-vierge
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Commentaires

Encore une fois, juste ce qu'il faut pour "énerver" le lecteur...Ce chapitre presque sage et malgré tout terriblement érotique est de très bon augure pour la suite. Que c'est loin Strasbourg ! Et ensuite l'espoir d'une soirée "transex"...Que du bonheur en vue !
Une question en passant : je ne connaissais pas les "batiments à colombes"...seulement "à colombages".
Bises du soir
commentaire n° :1 posté par : Copacabana le: 19/02/2006 à 19h14

oups !!! Merci, erreur réparée, la maison ne s'est heureusement pas écroulée.

Un bâtiment à Colombes c'est en banlieue Parisienne, où encore un colombier, mais il y en a sûrement sur les toits de Strasbourg.

réponse de : bathory le: 19/02/2006 à 19h37

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